Les cours du pétrole ont bondi dans la crainte d’un retrait éventuel des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien.
Alors qu’ils reculaient en début de séance le 30 avril dernier, les cours du pétrole ont brusquement augmenté après un discours du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, affirmant être en possession de « preuves concluantes » d’un programme nucléaire iranien secret.
Hausse brutale des cours du pétrole
Après avoir évolué une partie de la séance du 30 avril en retrait, les cours du pétrole ont fortement progressé. En cause : les accusations de Netanyahu contre l’Iran. Le baril de brut léger américain WTI a ainsi flambé jusqu’à 1,8 %, à 69,23 $. Le Brent de la Mer du nord a quant à lui augmenté de 0,70 %, à 75,16 $ le baril.
La hausse du brut a pris fin suite à l’annonce d’une production pétrolière américaine record en février s’élevant à 10,26 millions de barils par jour (bpj), selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
Netanyahu accuse Téhéran de dissimuler un programme nucléaire clandestin
Netanyahu a récemment annoncé que son pays disposait de nouvelles « preuves concluantes» d’un programme secret israélien pour se doter de l’arme nucléaire augmentant le risque de voir les Etats-Unis dénoncer l’accord international sur le nucléaire iranien le 12 mai prochain, date limite fixée par Donald Trump pour annoncer sa décision. Cet accord signé en 2015 par les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne prévoyait que l’Iran renonce à se doter d’une arme nucléaire en contrepartie d’une levée des sanctions économiques.
En attendant, d’autres évènements risquent de bousculer les marchés pétroliers et notamment les élections présidentielles anticipées au Venezuela prévues le 20 mai 2018. Une note de Bank of America Merrill Lynch indique que l’équivalent de 1,5 million de barils seraient menacés par les risques géopolitiques.