L’euro tente de se reprendre ce 30 mai face au dollar, sur fond d’inquiétudes persistantes concernant les risques politiques en Italie et, dans une moindre mesure, en Espagne.
La Bourse de Paris évoluait dans le rouge en début de semaine, dans un contexte marqué par la crise politique en Italie et la motion de censure ciblant le gouvernement espagnol. Ces tensions politiques pourraient ralentir la zone Euro si les partis antisystèmes parvenaient à former un gouvernement.
L’euro tente de se reprendre face au dollar
Vers 06H00 GMT ce mercredi, la monnaie unique européenne valait 1,1553 dollar, contre 1,1540 dollar mardi à 21H00 GMT et 1,1625 dollar lundi soir. L’euro est tombé mardi en cours de séance à 1,1510 dollar, marquant son plus bas niveau depuis juillet. Ces mouvements sont directement liés aux situations de l’Italie et de l’Espagne qui inquiètent sérieusement les investisseurs.
Les marchés focalisés sur les risques politiques en Italie et en Espagne
Cette chute de la monnaie européenne s’explique par les inquiétudes sérieuses qui pèsent sur l’avenir de l’Italie et de la zone Euro. Si les marchés avaient initialement salué le veto présidentiel à un ministre des Finances eurosceptique, plusieurs analystes ont indiqué que cette décision pourrait transformer le référendum pour ou contre l’UE.
Les marchés seraient également affectés par la situation en Espagne où le Premier ministre, Mariano Rajoy, doit faire face à un vote de défiance cette semaine. En effet, le gouvernement espagnol a été mis sous pression après qu’une motion de censure ait été votée à l’encontre de 29 anciens membres du parti populaire, sur fond de corruption. Ces facteurs pourraient conduire à affaiblir encore davantage l’euro face au dollar.
Par ailleurs, les investisseurs resteront attentifs aux annonces du président Américain, Donald Trump, concernant la mise en place des droits de douane, à hauteur de 25 % sur l’acier et 10 % sur l’aluminium importé de l’Union européenne.