Mardi, Wall Street a affiché une tendance latérale dans un contexte de catalyseurs complexes. L’économie déprimée s’est heurtée au rejet des craintes de reflation par les responsables de la Réserve fédérale américaine (Fed). Ce faisant, les opérateurs boursiers n’ont pas réussi à encourager une nouvelle mauvaise journée pour l’indice du dollar américain (DXY) et les rendements du Trésor à 10 ans.
Malgré le récent rebond à 89,53, le DXY est resté sous pression pour la deuxième journée consécutive, tout en rafraîchissant son point le plus bas depuis début janvier. D’autre part, les rendements du Trésor américain ont atteint leur plus bas niveau du mois en cassant le niveau de 1,60 %.
Les faibles chiffres de l’indice de confiance des consommateurs et de l’indice d’activité nationale de la Fed de Chicago n’ont pas satisfait les investisseurs, tandis que le discours de la Fed, notamment les propos du vice-président Richard Clarida, continue de rejeter les craintes d’un ralentissement de la croissance. Cette dynamique mitigée pourrait pousser les marchés vers l’or, qui a connu son plus fort bond en plus d’une semaine pour tenter de franchir le seuil des 1 900 dollars l’once.
Dans ce contexte, l’indice Dow Jones Industrial Average (DJI) a perdu 81,52 points, soit 0,24 %, pour clôturer à 34 312,46, tandis que le S&P 500 est arrivé en deuxième position avec une perte de 0,21 %, soit 8,93 points, pour clôturer autour de 4 188. Par ailleurs, le Nasdaq a eu du mal à trouver une direction claire mais a terminé la journée dans le rouge avec une baisse de 4,0 points, soit 0,03%, à 13 657,17.
Les actions de Boeing ont bénéficié des nouvelles commandes, tandis que les valeurs technologiques n’ont pas pu prolonger leur hausse de la veille.
Le calendrier étant peu chargé, les marchés se concentreront sur le discours de la Fed et le thème de l’inflation pour trouver de nouvelles impulsions. Il convient toutefois de noter que toute surprise liée au coronavirus (COVID-19) et/ou aux vaccins ne sera pas non plus ignorée.