Wall Street : Les actions ont chuté en raison de l’évolution de la pandémie de coronavirus et les espoirs de relance se sont évanouis
- L’indice Dow Jones des valeurs industrielles a perdu 647,1 points, soit 2,28%.
- Le S&P 500 a perdu 64,15 points, soit 1,85 %.
- Le Nasdaq Composite a perdu 189,35 points, soit 1,64 %.
Suite à un mauvais départ des bourses européennes, les actions américaines ont plongé lundi dans une baisse des échanges, le S&P 500 affichant sa plus forte baisse quotidienne en quatre semaines.
Les cas de coronavirus ont explosé et l’incertitude concernant un projet de loi d’allègement fiscal à Washington a entamé le sentiment d’une reprise économique américaine.
Les États-Unis, la Russie et la France ont établi des records quotidiens d’infections au coronavirus.
Le nombre d’Américains hospitalisés pour le COVID-19 a atteint son plus haut niveau en deux mois.
Le nombre de cas confirmés de COVID-19 dans le monde a grimpé en flèche pour atteindre 43 millions selon les dernières données compilées par l’université Johns Hopkins. Le nombre de décès a également augmenté pour atteindre 1,15 million.
De nombreux pays européens ont été amenés à renforcer les restrictions d’activité, tandis que les infections américaines, qui ont également grimpé en flèche après le pic de juillet précédent, ont forcé El Paso, au Texas, à demander à ses citoyens de rester chez eux pendant les deux semaines à venir.
Pendant ce temps, la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi, s’est entretenue avec le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin au sujet de la législation d’allégement fiscal lié au COVID-19.
Pourtant, il n’y a toujours pas de perspective immédiate d’un accord avant les élections américaines du 3 novembre, du moins en ce qui concerne les marchés, malgré la rhétorique optimiste de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi.
Mme Pelosi reste optimiste quant à la possibilité de parvenir à un accord avant les élections américaines
L’indice de la peur, le VIX a atteint son plus haut niveau en plus de sept semaines à Wall Street alors que l’incertitude grandissait sur l’élection du 3 novembre.
Pendant ce temps, quelques 60 millions d’Américains ont voté dans une participation précoce record alors que le challenger démocrate Joe Biden entrait dans sa dernière semaine de campagne.
Ce fut également l’une des semaines les plus chargées de la saison des revenus du troisième trimestre.
Les marchés attendent les résultats des entreprises technologiques américaines à grande capitalisation, dont Apple, Amazon, Google-Alphabet et Facebook, qui ont été jusqu’à présent responsables d’une grande partie de la reprise de la bourse américaine après les creux de la pandémie.