Les marchés financiers ont tendance à faire grise mine en période de Coupe du Monde. Découvrez pourquoi.
Le coup d’envoi de la 21ème Coupe du Monde de football a été donné. Il s’agit du deuxième évènement planétaire le plus regardé au monde après les Jeux olympiques d’été. 32 pays sont en lice, représentant plus de 1,5 milliard d’habitants et 37 % du PIB mondial. La Chine et les Etats-Unis qui sont les deux plus grandes puissances au monde ne sont toutefois pas qualifiées.
L’impact psychologique sur les investisseurs ne doit pas être négligé
A l’heure des premiers matchs, certains analystes s’interrogent sur les corrélations entre la Coupe du Monde et l’activité sur les marchés financiers. En effet, l’impact psychologique d’une victoire ou d’une défaite sur les investisseurs ne doit pas être négligé. Plusieurs études ont déjà montré que les volumes de transactions sont moins élevés en période de Mondial, notamment lorsque l’équipe nationale est sur le terrain. On peut donc s’attendre à une moins grande volatilité sur les marchés.
Cette baisse des volumes s’est vérifiée lors du Mondial 2014 par rapport à la même période en 2015. Les volumes moyens pour le CAC 40, le BEL 20, le DAX et le FTSE 100 avaient enregistré une baisse de 20 à 30 %.
Les effets de la Coupe du monde sur l’évolution des cours
En revanche, les conséquences sur l’évolution des cours sont plus délicates à démontrer. Quelques études indiquent toutefois qu’une défaite impacte négativement les marchés boursiers nationaux. Lorsqu’une équipe échoue lors des phases de poule, le marché perdrait environ 0,58 %, selon une étude menée par des universitaires américains (MIT) et norvégiens. La perte s’élèverait à près de 0,49 % en cas d’élimination directe.
Jusqu’à présent, aucune corrélation significative avec les cours des marchés financiers n’a été prouvée en cas de victoire. Seul le pays vainqueur de la Coupe du Monde semble en tirer quelques bénéfices, avec une amélioration de sa situation financière.