Les actions sur les bourses américaines n’ont pas reçu un accueil chaleureux après un week-end prolongé, l’aversion au risque dominant le marché. Malgré tout, la chute des rendements du Trésor américain a permis au Nasdaq, fortement axé sur les technologies, d’enregistrer de légers gains.
L’envie de prendre des risques pourrait être liée à la baisse de l’optimisme économique concernant les États-Unis, après que l’indice PMI des services ISM ait chuté sous les 63,5 prévus, à 60,1 en juin, contre 64,0 auparavant. Les craintes liées au variant du coronavirus (COVID-19) ont également pesé sur le sentiment du marché. La souche appelée Epsilon, provenant de Californie, a attiré l’attention en raison de sa résistance aux vaccins. De plus, des intervenants qui soutiennent la troisième vague dans un mois ou deux ont amplifié les craintes liées au coronavirus.
Cela dit, l’indice Dow Jones Industrial Average (DJI) perd 0,60 %, soit 208,98 points, à 34 577,37 tandis que le S&P 500 marque une perte quotidienne de 8,80 points, soit 0,20 %, pour terminer la séance nord-américaine de mardi autour de 4 343. Au contraire, le Nasdaq ajoute 0,17% ou 24,3 points pour clôturer à 14 663,60.
Il faut dire que la plus lourde chute du pétrole, sans oublier le demi-tour depuis les sommets d’octobre 2018, a pesé sur les valeurs énergétiques. L’or noir a marqué une baisse notable alors que l’OPEP+ reste divisée sur l’action future.
Les mises à jour spécifiques à l’entreprise déplacent l’attention des investisseurs sur DIDI qui continue de porter le fardeau de la répression de la Chine sur fond d’allégations de collecte de données privées en violation des lois de Pékin. Par ailleurs, Amazon accueille le nouveau chef Andy Jessy, qui remplace Jeff Bezos, avec environ 5,0 % de hausse ce jour.
Le procès-verbal de la dernière réunion du Comité fédéral de l’open market (FOMC) sera la clé pour les marchés, tandis que le COVID pourrait offrir un sujet intermédiaire.