L’or reste sous pression autour de 1 736 $ dans les premiers échanges de la session asiatique de jeudi. Le métal jaune a chuté pendant trois jours au cours des quatre derniers jours, alors que l’indice du dollar américain (DXY) reste à son plus bas niveau sur un mois. La raison pourrait en être la nervosité concernant les vaccins ainsi que l’absence de nouvelles majeures sur le marché.
Bien que le DXY soit tombé à son plus bas niveau depuis le 18 mars, l’or reste sous pression car les marchés ne sont pas impressionnés par le manque de données/événements majeurs, ni par l’attente du paquet d’infrastructure de 2,25 trillions de dollars du président américain Joe Biden.
Les acheteurs de métal jaune sont également mis à l’épreuve par les mêmes énoncés des décideurs de la Fed et par le Livre Beige qui suggère une reprise économique modérée tout en écartant la réduction des taux d’intérêt au moins jusqu’en 2022.
Par ailleurs, le vaccin de Johnson & Johnson reste sur la liste noire à la suite de problèmes de coagulation du sang, tandis que les États-Unis annulent le déploiement de navires de guerre en mer Noire. Enfin, la nouvelle selon laquelle la coalition dirigée par l’Arabie saoudite a détruit un drone chargé d’explosifs tiré en direction de Jazan n’a pas non plus suffi à animer la fête.
Dans ce contexte, les indices de Wall Street ont clôturé en demi-teinte après avoir atteint des sommets records, tandis que les Futures du S&P 500 affichaient de légers gains à l’heure de la presse. Il convient de mentionner que les rendements du Trésor américain à 10 ans ont récupéré une partie de leurs pertes du début de semaine en affichant des gains de 1,3 point de base (9 pb) à 1,63 %.
Compte tenu de la léthargie des marchés et de l’absence de nouveaux catalyseurs, le prix de l’or pourrait s’accommoder de la dernière performance négative, dans un contexte de légère remise en question du sentiment. Toutefois, les données sur les ventes au détail aux États-Unis seront la clé à surveiller aujourd’hui, sans oublier les vaccins et les nouvelles géopolitiques, ainsi que les mises à jour sur les dépenses d’infrastructure du président américain Biden.