L’indice de référence de Wall Street est repassé dans le rouge jeudi, suite à la proposition du président américain Biden d’appuyer le prochain « American Families Plan » par une augmentation de l’impôt sur les plus-values à 40%. Le rejet par la BCE du taper tantrum et la situation du coronavirus (COVID-19) en Asie, principalement en Inde et au Japon, pourraient également peser sur l’humeur.
Alors même que M. Bide doit faire face à un fort rejet de la part des Républicains concernant sa proposition de dépenses d’infrastructure de 2 250 milliards de dollars aux États-Unis, le leader démocrate correspond aux larges prévisions du marché concernant l’augmentation des impôts des Américains les plus riches pour financer son prochain plan de relance.
Dans ce contexte, le Dow Jones Industrial Average (DJI30) et le S&P 500 enregistrent les pertes hebdomadaires les plus lourdes, respectivement autour de 0,94% et 0,92% sur une journée. De plus, le Nasdaq 100 a également perdu 131,84 points, soit 0,94 % sur une journée, à la fin de la séance nord-américaine de jeudi.
Alors que les indices boursiers américains ont chuté jeudi, les rendements du Trésor américain à 10 ans ont également atteint leur plus bas niveau hebdomadaire, avant de récupérer quelques pertes à 1,54 % dernièrement.
Outre la crainte d’une hausse des impôts, l’optimisme prudent de la Banque centrale européenne (BCE) et son abstention de suivre la voie de la Banque du Canada (BOC), du moins pour le moment, ont également pesé sur le sentiment du marché. En outre, les problèmes liés au COVID en Inde et au Japon s’ajoutent aux craintes géopolitiques concernant la Chine, la Russie et l’Iran pour exercer une pression à la baisse supplémentaire sur l’humeur du risque.
Il convient de mentionner que les publications optimistes des demandes d’allocations chômage aux États-Unis et de l’indice manufacturier de la Fed de Chicago, ainsi que le recul des ventes de logements existants, n’ont pas réussi à rassurer les opérateurs américains.