Les marchés boursiers mondiaux ont applaudi la réduction de 25 % des achats hebdomadaires d’obligations de la Banque du Canada (BOC) mercredi, et Wall Street ne fait pas exception. Les actions américaines ont bénéficié du soutien supplémentaire des annonces du Nasdaq Inc, d’Apple, tout en ignorant Netflix, dans un calendrier économique par ailleurs calme.
Netflix a fait état d’un nombre d’abonnés proche de quatre milliards, ce qui n’a pas empêché le Nasdaq 100 d’être le vainqueur de mercredi, avec une hausse de 163,95 points, soit 1,19 %. Cela s’explique par les bons résultats de Nasdaq Inc. ainsi que par les nombreuses nouveautés d’Apple.
Le Dow Jones Industrial Average (DJI30) et le S&P 500 ont tous deux gagné 0,93 % sur une journée, soit 316,01 et 38,48 points respectivement, lors de leur première hausse de la semaine.
Étant la première des grandes banques centrales à s’orienter vers une réduction progressive des taux d’intérêt, la BOC a propulsé le sentiment du marché et pesé sur l’indice du dollar américain (DXY) mercredi. Malgré cela, la décision de la banque centrale canadienne n’a pas pu être considérée comme une incitation à la réduction progressive des taux d’intérêt de la Fed dans sa politique monétaire de la semaine prochaine, ni de la BCE dans sa réunion d’aujourd’hui. Cela s’est traduit par l’absence de réaction majeure des rendements du Trésor américain à 10 ans, qui se situaient autour de 1,55 % à l’heure de la presse.
Il convient de noter que les récentes remises en question de l’humeur du marché à prendre des risques sont dues à la détérioration des conditions climatiques en Inde, aux signaux concernant les exigences de la troisième jab et à l’impasse sur le projet de loi américain sur les dépenses d’infrastructure qui peut avoir des implications plus importantes.
La décision de la Banque centrale européenne (BCE) sera la clé après la surprise à la hausse de la BOC, bien que le consensus du marché suggère qu’aucun changement ne soit apporté aux taux de référence et aux achats d’actifs. Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage, l’indice d’activité nationale de la Fed de Chicago et les ventes de logements existants seront également déterminants. En outre, le calendrier des résultats est à surveiller, notamment pour Intel.