Les craintes persistantes d’une réduction des fonds pour les actions semblent maintenir la pression sur Wall Street. Le sentiment de prudence sous-jacent ne pouvait pas permettre aux acteurs du marché d’applaudir la faiblesse du dollar américain tout en tirant les indices de référence vers le bas pendant un jour de plus.
Cela dit, le Dow Jones a chuté de 120 points, soit 0,38%, pour clôturer à 31 493, tandis que l’indice composite Nasdaq est arrivé en dernier avec des pertes de 0,72%, soit une baisse de plus de 100 points à 13 865. De plus, l’indice S&P 500 a également suivi le mouvement en baissant de 17 points, soit 0,44%, pour s’établir à 3 914 points.
Les demandes d’allocations-chômage aux États-Unis ayant marqué une autre déception pour les observateurs de l’emploi américain, les actions ont suscité une autre inquiétude, en plus de la hausse des rendements du Trésor américain, qui a pesé sur les indices de référence. Il convient de mentionner que les permis de construire, très positifs, ont lutté contre une baisse des mises en chantier, alors que le solide indice manufacturier de la Fed de Philadelphie n’a pas réussi à calmer les vendeurs du billet vert.
L’absence de gros titres sur le plan d’aide à la reconstruction du président américain Joe Biden, d’un montant de 1 900 milliards de dollars, pourrait également être à l’origine de nouvelles négatives. Le leader démocrate a été trouvé pour la dernière fois en train d’applaudir les prévisions du marché concernant les premières mesures de relance lors de sa rencontre avec les dirigeants syndicaux.
Il convient de mentionner que les bavardages sur la résistance des souches du COVID aux vaccins ainsi que les représailles de la Chine contre le Royaume-Uni et l’aversion des États-Unis pour ses politiques semblent avoir exercé une pression supplémentaire à la baisse.
Dans ce contexte, les rendements du trésor américain à 10 ans sont restés sous pression, proches de leur sommet sur plusieurs mois, alors que Walmart a été le plus grand perdant de la journée après une baisse des bénéfices du quatrième trimestre.
Par ailleurs, les chiffres préliminaires de l’activité pour février seront la clé de voûte, alors que les décideurs politiques mondiaux continuent de signaler que l’économie a besoin d’une stimulation supplémentaire.