Point Macro-économique mondial
Le repli du Dollar Index depuis les sommets de 16 mois atteints en début de semaine s’est poursuivi jeudi, l’indice retombant dans les 95,50 avant le début de la séance de négociation en Asie-Pacifique. D’autres données américaines solides, telles que les demandes initiales d’allocations chômage hebdomadaires, qui sont tombées à 269 000, soit le nouveau niveau le plus bas depuis la pandémie, et un bond beaucoup plus important que prévu de l’indice manufacturier de la Fed de Philadelphie en novembre, n’ont pas réussi à stimuler le dollar.
Les traders ont opéré des prises de bénéfices consécutives à la récente hausse impressionnante du dollar comme le principal moteur du repli. En effet, alors que le DXY devrait terminer la séance de jeudi en baisse de 0,3 %, il s’échange toujours à plus de 1,5 % au-dessus de ses niveaux avant la publication du rapport sur l’inflation américaine, beaucoup plus élevé que prévu, la semaine dernière. La poursuite de la faiblesse des rendements obligataires américains n’a pas non plus aidé, le 10 ans passant sous la barre des 1,59 %. Certains analystes s’attendent à ce que le dollar consolide à partir de maintenant, voire continue de s’échanger avec un biais légèrement positif, dans l’attente de nouveaux catalyseurs fondamentaux.
La rhétorique des décideurs de la Fed n’a pas réussi à stimuler les actions, mais pour référence, le président de la Fed de New York, John Williams, a noté des augmentations plus larges de l’inflation et le président de la Fed de Chicago, Charles Evans, a reconnu qu’il était ouvert à un resserrement monétaire en 2022. La courbe des contrats à terme sur l’eurodollar (un indicateur des attentes en matière de taux d’intérêt de la Fed) est restée globalement inchangée, le contrat à terme de décembre 2022 prévoyant toujours un resserrement d’environ 70 points de base.
L’euro, survendu, a profité de la faiblesse du dollar, l’EUR/USD progressant de près de 0,5 % à 1,1370. Mais c’est le kiwi qui a été la devise la plus performante du G10, le NZD/USD affichant un gain de 0,6 % pour se rapprocher de 0,7050 après qu’une enquête de la RBNZ a montré que les prévisions d’inflation en Nouvelle-Zélande ont atteint leur plus haut niveau en 11 ans au quatrième trimestre. 19 des 20 économistes interrogés dans le cadre d’un sondage Reuters s’attendent à ce que la banque relève les taux d’intérêt de 25 points de base à 0,75 % mercredi prochain, tandis qu’un économiste s’attend à une hausse de 50 points de base à 1,00 %.
Sur les marchés des changes du G10, l’EUR/CHF a imprimé jeudi son plus bas niveau depuis 2015, plongeant très brièvement sous le niveau de 1,0500 qui a été par le passé défendu avec véhémence par la BNS. Face au dollar, le CHF s’est renforcé de 0,3% jeudi, profitant également de la faiblesse du buck. L’AUD/USD a gagné 0,2% et se négocie actuellement autour de 0,7275. Le GBP/USD a gagné 0,1 % et continue de lutter pour dépasser 1,3500 avant la publication vendredi du rapport sur les ventes au détail d’octobre au Royaume-Uni. L’USD/JPY a été un peu plus fort, ayant rebondi au niveau de 114,00, ce qui signifie que le yen a été la devise du G10 la moins performante de la journée.
Les principales devises des pays émergents ont connu une mauvaise journée. La lire a été en tête des baisses, l’USD/TRY ayant encore progressé de 3,5 % jeudi après que la CBRT a procédé à une réduction de 100 points de base du taux d’intérêt, largement attendue mais largement critiquée, portant les taux à 15,0 % malgré un IPC proche de 20 % en octobre. Le rouble et le rand sud-africain ont tous deux perdu plus de 1,0 % dans un contexte de nervosité générale des devises des pays émergents, le ZAR n’ayant pas bénéficié de la surprise de la SARB qui a relevé son taux de 25 points de base pour le porter à 3,75 %.
Vendredi, le Royaume-Uni et le Canada publient les chiffres des ventes au détail d’octobre, la présidente de la BCE Christine Lagarde doit s’exprimer à deux reprises et le gouverneur de la Fed Christopher Waller et le vice-président Richard Clarida doivent s’exprimer.
Bourse Indice CAC 40
- Tendance moyen terme : Haussière
- Tendance court terme : Haussière
- Tendance très court terme : Neutre
Prochaines résistances : –
Prochains supports : 7060 – 6960 – 6914 – 6830 – 6670 – 6520 pts
Étude Statistique de la configuration du CAC 40
Stratégie CAC 40 à partir du niveau d’ouverture* :
Statistique d’évolution antérieure du CAC 40 dans une configuration similaire pour la prochaine séance :
Hausse : 59% (40/68)
Évolution statistique optimale sur 5 séances Max :
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Objectif : 100 pts – Invalidation : 64 pts – Durée optimale : 3 Séances
Pourcentage de trades gagnants : 49% – Gain moyen en point : 10 pts
Facteur de profit : 1.45 (total des gains / total des pertes)
Réalisé avec MT4 plateforme Activtrades (Sur Cotations CAC 40 Cash) : Télécharger MT4
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Savoir comment fonctionnent les statistiques
Code couleur :
- Une inscription bleue correspond à une constatation moyenne ou trop insignifiante.
- Une inscription rouge ou verte correspond à une conviction forte.
Légende :
- ★ : Signal Aléatoire
- ★★ : Signal Exploitable
- ★★★ : Bon signal de trading
- ★★★★ : Très bon signal de trading
- ★★★★★ : Excellent signal de trading
La recherche statistique se fait dans les conditions suivantes :
- Détection des paramètres de la configuration actuelle selon 12 critères par rapport aux bougies précédentes.
- Application de ces paramètres sur les 15 dernières années pour calculer l’évolution statistique sur une séance.
- Optimisation en faisant varier un objectif et un stop loss de 20 à 100 et une durée de trade de 1 à 5 jours sur des signaux de trading achat et vente (65.000 possibilités)
- Estimation des paramètres optimums avec le meilleur ratio gain/perte.
Les pourcentages de réussite antérieure sont quantifiés à l’aide d’un robot de trading qui simule la meilleure performance possible avec le meilleur ratio gain / risque pour une configuration technique similaire. Aucun gain garanti, les résultats antérieurs ne préjugent pas de résultats futurs, une statistique n’est qu’un outil d’aide à la décision parmi d’autres, qui doit être comparé à d’autres paramètres techniques et fondamentaux…