Bien qu’elles se soient redressées en fin de journée, les actions américaines ont clôturé en demi-teinte jeudi, les marchés digérant les signaux de relèvement des taux de la Fed. Malgré tout, la baisse des anticipations d’inflation et des rendements du Trésor a aidé les actions technologiques, ce qui a permis au Nasdaq d’atteindre un nouveau record.
Cela dit, l’indice Dow Jones Industrial Average (DJI) perd le plus, de 210,22 points ou 0,62 %, à 33 823,45, tandis que le S&P 500 arrive en deuxième position, malgré la reprise de fin de journée, avec une perte de 1,84 point ou 0,04 % à 4221,84. Par ailleurs, le Nasdaq est apparu comme le grand gagnant de la journée avec une hausse de 121,67 points, soit 0,87 %, à 14 161,35.
Les prévisions d’inflation aux États-Unis, selon le point mort d’inflation à 10 ans de la Réserve fédérale de Saint-Louis (FRED), sont tombées à leur plus bas niveau en trois mois, entraînant le rendement du Trésor américain à 10 ans à la baisse de 5,8 points de base (pb) à 1,51 % à la clôture de jeudi.
En ce qui concerne les données, les demandes initiales d’allocations chômage aux Etats-Unis ont augmenté bien au-delà des 359K prévus et des 375K (révisés) avant d’atteindre 412K pour la semaine se terminant le 11 juin. De plus, l’enquête manufacturière de la Fed de Philadelphie pour le mois de juin a diminué de 31,0 attendu à 30,7.
Il convient de noter que les actions des leaders mondiaux de la technologie tels que Facebook, Amazon, Netflix et Google, communément appelés FANG, ont gagné entre 1,0 % et 2,0 %. En outre, le fabricant mondial de puces Nvidia a bondi de plus de 5,0 % après que Jefferies a revu à la hausse son objectif de cours.
L’absence de données/événements majeurs peut offrir une fin de semaine terne, mais toute surprise, principalement liée aux taux de la Fed et/ou aux dépenses d’infrastructure, ne sera pas prise à la légère. Il est important de savoir que l’annonce par le gouvernement américain d’un jour férié le 19 juin oblige les bureaux fédéraux à rester fermés vendredi, mais que les obligations et les actions continueront à se négocier normalement.