Les actions américaines ont connu une fin mitigée au cours du premier semestre 2021, la politique monétaire hawkish de la Fed et les données optimistes bousculant les malheurs du coronavirus (COVID-19). Les baromètres de risque étaient également à la peine avant les emplois non agricoles de vendredi et le positionnement de fin de trimestre. La pression exercée par l’administration Biden en faveur d’une réglementation spéciale pour les géants des entreprises a également affecté les marchés.
Cela dit, l’indice Dow Jones Industrial Average (DJI) a progressé de 0,61 %, soit 210 points, pour atteindre 34 502 points, tandis que le S&P 500 a atteint un nouveau sommet historique de 4 302 points avant de clôturer la journée autour de 4 300 points. Toutefois, le Nasdaq a reculé de 0,17 %, soit 24,4 points, à 14 504 points, marquant ainsi un repli par rapport au sommet record enregistré la veille.
Il convient de noter que l’indice du dollar américain (DXY) a affiché les plus lourds gains mensuels depuis novembre 2016 alors que l’or a marqué la performance alternative, chutant le plus en 4,5 ans, au cours du mois de juin.
La Thaïlande, l’Indonésie, la Malaisie et l’Australie sont quelques-unes des nations clés de l’Asie-Pacifique qui ont récemment lutté contre le variant Delta du covid dans un contexte de vaccinations lentes. En outre, le Royaume-Uni n’est pas non plus tiré d’affaire par la souche Delta du coronavirus.
L’évolution de l’emploi aux États-Unis (ADP) a dépassé les 600K prévus pour atteindre 692K, mais reste en deçà des 886K révisés à la baisse. En outre, l’indice PMI de Chicago a chuté à 66,1 en juin, en deçà des prévisions, tandis que les ventes de logements en attente ont augmenté de 0,8 %, contre 4,4 % précédemment, pour atteindre +8,0 % en mai.
Contrairement aux données les plus optimistes, les commentaires du président de la Fed de Dallas, Robert Kaplan, en faveur d’une réduction rapide des taux d’intérêt, ont pesé sur les indices boursiers américains. En outre, le Wall Street Journal (WSJ) a publié un article suggérant que le président américain Joe Biden préconise une réglementation stricte pour les grandes entreprises, ce qui a pesé sur les actions technologiques.
Intellia Therapeutics a marqué un autre sommet record, cette fois soutenu par la nouvelle que la société attend 600 millions de dollars de la récente offre d’actions, avant de reculer avec des gains quotidiens de 7,0 % à la clôture. Par ailleurs, Bed Bath & Beyond a également progressé de 11 %, même si la société a publié des résultats mitigés pour le premier trimestre fiscal, avec un bénéfice inférieur aux estimations.
Après avoir été témoins de signaux optimistes pour les emplois non agricoles (NFP) de vendredi, les investisseurs garderont les yeux sur l’indice PMI manufacturier ISM d’aujourd’hui pour plus de clarté. Les mises à jour sur le coronavirus (COVID-19) et le discours de la Fed seront également importants, sans oublier les demandes hebdomadaires de prestations de chômage.